Des centaines de jeunes ont observé un sit-in devant le siège de l'APC de Deldoul pour protester contre l'octroi « de manière illégale » de postes d'emploi relatifs à la surveillance du pipeline traversant la zone. Ces mêmes jeunes, qui avaient recouru à la violence, il y a quelques mois, pour les mêmes raisons, ont fini par avoir gain de cause. En effet, au terme d'une réunion, qui a regroupé, hier, les responsables et les concernés, la procédure relative aux recrutements a été « revue et corrigée ». « Le choix des candidats est en train de se faire par tirage au sort, en toute transparence », nous a déclaré un haut responsable au niveau de la wilaya, qui nous a précisé que le calme est revenu dans cette région. Il faut noter que la surveillance du pipeline demeure la seule source de travail dans cette commune enclavée située au sud de la wilaya. « Si les choses se passaient normalement au moment des recrutements, les jeunes ne seraient pas obligés de recourir à la violence », nous ont confié des représentants de la société civile. Par ailleurs, les citoyens de Sed Rahal ont investi les locaux de l'APC et procédé à l'expulsion de tous ceux qui y travaillaient afin d'attirer l'attention de l'autorité administrative sur le blocage qui sévit dans cette commune et qui forcément sanctionne les populations. Tous les membres de l'Assemblée seront convoqués par le wali, ce qui permettra l'accalmie. La tentative de réconciliation initiée par le premier responsable de la wilaya pour débloquer la situation n'a pas abouti. Les membres de l'APC de Sed Rahal ont déposé, hier, le dossier relatif au retrait de confiance à leur président.