Le Casif à Sidi Fredj a accueilli, jeudi dernier, la chanteuse libanaise Diana Haddad dans une soirée qui a attiré un public nombreux. Durant deux heures, l'artiste libanaise a séduit l'assistance avec une quinzaine de chansons sentimentales et de fête sur fond de percussions, de flûtes et de clarinettes qui agrémentent un mélange des genres occidental et oriental, sans sacrifier l'identité de l'âme. Si on me demande, Maya, Ce que je sais, Les amoureux et Pour la première fois sont entre autres des chansons interprétées d'une voix suave au grand bonheur de ses fans. L'amour est chanté dans cette quête inassouvie de la quiétude. Une quiétude à conquérir non sans souffrance. Le cœur est drapé dans cet espoir qui entretient le rêve et la joie de vivre. Comme la brise qui caresse les bourgeons, la voix de Diana Haddad a permis à ses admirateurs de rêver dans une ambiance de fête. Fait déplorable, la soirée a débuté à 23h, accusant ainsi un retard de deux heures. Ce qui est devenu une culture pour les organisateurs de ces concerts, en l'occurrence l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), qui ne fait que récidiver quant au non-respect des horaires du déroulement des galas. Une ineptie qui traduit du mépris envers le public. Tant mieux pour ces responsables, puisque personne ne leur demande des comptes.