Paradoxalement aux exercices 2001/2002 et 2002/2003 qui ont vu les handballeurs du Club de Chelghoum Laïd (CCL) jouer le rôle de sérieux outsider devant les prestigieuses formations du MCA, de l'OCA et de l'USB pour ne citer que ces grosses cylindrées, et représenter honorablement le handball national à la Coupe arabe des clubs en Tunisie (mars 2003), on ne peut pas dire autant pour ces deux dernières éditions. Et pour cause, le sept du fin technicien Saïd Hadj Khelouf, ne devra sa survie en Excellence pour le compte de ces deux derniers exercices qu'à l'épreuve fatidique du play down. Les raisons de ce passage à vide sont, selon le jeune président du CCL, Aïssa Chamali, dues à de terribles contraintes financières. Le nerf de la guerre faisant ainsi défaut, le club devra libérer, la mort dans l'âme, 9 de ses meilleurs joueurs, d'autant plus que les subventions (APC, APW, fonds de wilaya) sont diluées à doses homéopathiques, alors que les dettes cumulées au titre des deux années précédentes ont atteint 342 millions de centimes. En dépit de ces couacs, le chefferie du CCL se dit prête à réinvestir le terrain perdu pour peu que les autorités concernées daignent aider le club à sortir de l'impasse.