La commission ad hoc de conciliation chargée d'aplanir les litiges entre les joueurs et les clubs a entamé son travail mardi en recevant des représentants de clubs en conflit. Les membres de la commission ont écouté les protagonistes sur cinq affaires, annonce la LNF sur son site Internet. La LNF ne précise pas les cas de litige examinés lors de cette première rencontre se contentant seulement d'affirmer que les pourparlers se poursuivront samedi pour étudier cinq autres dossiers. Nous apprenons, par ailleurs, que la rencontre entre le CRB et le MCA sur l'affaire de l'Oranais Chaïb n'a pas eu lieu en raison de l'absence de la partie mouloudéenne qui a fait opposition sans se présenter. Les dirigeants du MCA étaient, visiblement, préoccupés par les préparatifs du départ de leur équipe en Italie le jour même. Concernant l'affaire Ouslati, objet de litige entre le CRB et la JSK, on apprend que le président kabyle Moh Cherif Hannachi s'est présenté à la ligue, mais sans pour autant affronter ses homologues du Chabab. Il aurait été auditionné en aparté. La commission ad hoc tentera de réconcilier les parties en conflit à l'amiable avant le 15 août, date limite pour la clôture des dossiers d'engagement concernant les mutations pour l'exercice 2005/2006. Si aucune solution à l'amiable n'est trouvée dans les délais fixés par la LNF, les dossiers en litige seront transmis à la nouvelle chambre de résolution des litiges de la FAF. Des sanctions disciplinaires et pécuniaires sont prévues dans la nouvelle réglementation pour les joueurs et les clubs qui sont à l'origine du conflit. Ainsi, si un joueur professionnel signe deux contrats, dont les copies restent déposées au niveau de la ligue après la clôture de la période d'engagement, il sera suspendu pour un an assorti d'une amende de 500 000 DA. Idem pour le joueur qui déclare que son contrat est falsifié ou si son club dépose un faux contrat, ils risquent de lourdes sanctions s'ils ne seront pas accompagnés de preuves palpables et tangibles.