Faut-il abandonner la partie, baisser les bras devant cette ambition malsaine affichée par des bandes de filous qui squattent les jardins publics de la capitale pour imposer un « ordre » contraire à la morale et aux bonnes mœurs ? Par la grâce d'une perversion déplorable, ces îlots de repos, de détente et de loisir se transforment en repaires de dévoyés qui confondent tripot malfamé et espace de tranquillité. Les citoyens n'ont jamais manqué de signaler et de dénoncer à la force publique tous ces actes de banditisme, d'agression, de vol, de luxure qui se perpètrent, au vu et au su de tout le monde. Le stratagème est simple. Des individus louches et peu recommandables installent l'insécurité dans les jardins publics. Les citoyens en quête de repos sont chassés à coups d'agression physique, molestés et rudoyés. Les malfrats s'adonnent à des beuveries, provoquent des rixes, des bagarre et consomment des psychotropes pour boucler la boucle. On joue même à l'arme blanche. Bref, il est urgent de faire cesser définitivement ces pratiques dangereuses. Les citoyens ne veulent pas rester les bras croisés à l'image de ceux qui habitent près du jardin de Prague à Bab El Oued. Connu sous son ancienne appellation de jardin Marengo, cet espace vert fréquenté assidûment par les enfants, les familles, les vieux retraités et toutes sortes d'amateurs de farniente, ronge son pain noir. Des échos de presse, d'honnêtes gens font part aux pouvoirs publics de comportements délictueux qui portent grandement préjudice à cet endroit. Des coupe-jarrets veulent imposer leur « loi » et leur diktat. Il faut donc veiller à ne pas succomber à l'exécrable politique du fait accompli. Une espace vert n'est pas un guêpier ni un bas-fond où il n'est pas raisonnable de s'y attarder. Le mélange des genres est farouchement exclu. Il est grand temps de dissuader fermement tous ceux qui rêvent de transformer un jardin public en no man's land hideux, où tout est permis.