Dans un communiqué remis à la presse par le bureau de wilaya de la Fédération nationale des fils de chahid (FNFC) de Batna, les militants de la FNFC se positionnent par rapport à la charte de la paix et de la réconciliation prônée par M. Bouteflika. La sortie de l'impasse politique générée par le régime de pensée unique passe inévitablement par un oui massif du peuple algérien le 29 septembre, jour du référendum, peut-on synthétiser. Les rédacteurs dénoncent la démocratie de façade et le pluralisme fictif. L'éradication des fléaux, tels la corruption, la hogra, le népotisme, demeure l'issue unique pour une justice sociale.La FNFC rappelle que le peuple est appelé une seconde fois à offrir une réconciliation à l'image de celle des premières années de l'indépendance lorsqu'il scandait dans les rues « 7 ans ça suffit ». « Les chouhada se sont sacrifiés pour une vraie démocratie », note-t-on. L'histoire, l'identité et la religion ne peuvent être une référence pour accaparer une certaine légitimité. Plus loin, le communiqué fait allusion à la loi du 23 février 2005 votée par le Parlement français et glorifiant la colonisation en Algérie de même que le traité France-Algérie. Les rédacteurs s'interrogent sur le retard qu'a pris la classe politique pour réagir et rappellent à la France officielle que les populations de l'Algérie profonde souffrent à ce jour des séquelles de la colonisation. Tout traité ou accord politique ne peut être conclu s'il occulte la sacralisation de notre histoire, peut-on encore y lire.