Nombre d'exécutifs communaux désespèrent en vérité de l'approbation de la tutelle pour matérialiser les projets décidés en sessions plénières. A ce titre, la wilaya d'Alger et les wilayas déléguées sont mises à l'index par les élus, qui désenchantent de la réception du fameux « quitus ». Des monceaux de projets demeurent encore en veilleuse au niveau de la wilaya. En conséquence, les arguments jaillissent de toutes parts : « Nos nombreuses requêtes auprès de la tutelle sont restées lettre morte. » Ainsi s'est exprimé dans ces mêmes colonnes, le vice-président de l'apc d'El Biar, pour expliquer le retard constaté dans le transfert de la station de transport urbain de l'avenue Mohamed Chabane au projet de terminus programmé dans le quartier de Chateauneuf. Le même prétexte est exposé par le P/APC de Ben Aknoun, pour étayer le gel du déplacement de la gare routière, en conformité avec les recommandations du ministre des Travaux publics himself. Le maire, qui s'est exprimé également dans nos colonnes, a incriminé les services de la wilaya d'Alger, qui tergiversent sur le cas du relogement des habitants de haï El Hawdine, situé au lieudit les Deux Bassins. L'Apc d'Hydra est confrontée, depuis plus de cinq ans, à l'obstacle de l'assentiment, essentiel à la distribution des locaux commerciaux du marché communal au profit des jeunes chômeurs de la commune. L'atermoiement de la tutelle s'en ressent sur le moral de la population juvénile, qui désespère de l'ouverture de la bibliothèque multimédia. La tutelle est appelée à répondre aux requêtes des élus locaux, voire à booster les projets en suspens avant la dernière ligne droite d'un mandat électoral synonyme d'un bilan négatif au grand désarroi des citoyens.