Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, était en tournée d'inspection à Aïn Témouchent, dans le cadre de la modernisation et de la réhabilitation des routes et chemins. Ainsi, il a été fait état d'un réseau routier de 1 236 km représentant une densité de 0,57 km/km_, soit l'équivalent de deux fois la densité nationale. Il a été rappelé, compte tenu de l'emplacement stratégique de la wilaya qui se trouve à l'intersection de trois importantes wilayas, l'importance économique de ses voies de communication. Ainsi, la RN 2 reliant Aïn Témouchent à Oran, actuellement saturée avec plus de 25 000 à 30 000 véhicules/jour, connaît des travaux de dédoublement en deux fois deux voies. Sur cette route, les travaux entre Aïn Témouchent et la localité d'El Maleh, pour 300 millions de dinars et sur une distance de 10,4 km, devront être achevés en novembre. Quant à ceux engagés depuis le 26 juin dernier entre El Maleh et Hassi El Ghalla, pour 400 millions de dinars et sur 8,27 km, ils devront être livrés dans un délai de huit mois. Concernant ce tronçon, il restera la réalisation d'ouvrages d'art pour lesquels une enveloppe d'environ 150 à 200 millions de dinars devra être dégagée. Enfin, pour ce qui est du troisième tronçon reliant Hassi El Ghalla à El Amria, plus l'évitement d'El Amria et jusqu'à la limite avec la wilaya d'Oran, soit 24 km, l'autorisation de programme (AP) n'a pas encore été délivrée à la wilaya. Cependant, celle-ci envisage d'ores et déjà de lancer un appel d'offres pour gagner du temps. Selon le directeur des travaux publics, l'achèvement de la totalité du dédoublement nécessitera une enveloppe de 900 millions de dinars. A signaler que si pour la RN 2, les travaux n'ont pas rencontré de contraintes majeures, il n'en sera pas de même sur la RN 35 qui prolonge la RN 2 jusqu'à Tlemcen. En effet, sur cette route, actuellement objet d'une étude de dédoublement, le relief est plus chahuté. Une route du littoral à l'instar de la côte jijellienne Concernant la voie littorale, un autre grand axe de communication en friche celui-là, les travaux devant relier Madagh à Bouzedjar permettront de relier le littoral oranais jusqu'à Honaïne (wilaya de Tlemcen) en traversant la côte témouchentoise. Ce sera l'équivalent, à l'Ouest, de la route du littoral jijellien et, en conséquence, un coup de fouet à l'activité touristique. Actuellement, deux tronçons manquent. Sur le premier - Madagh (limite avec le littoral d'Oran) et jusqu'à Bouzedjar -, les travaux de terrassement sont pratiquement achevés. L'AP dégagée est d'un montant de 150 millions de dinars pour les 15 km de route dont la livraison est attendue au tout début de l'année 2005. Au titre des recommandations du ministre, ce dernier a insisté sur la nécessité de reboiser les montagnes agressées par le bitume comme les bords des routes. Il a également indiqué qu'aux deux maisons cotonnières en réalisation, il faudra ajouter trois autres, en les implantant de façon judicieuse à travers la wilaya de manière à assurer un entretien efficace des routes. Notons enfin que le ministre a inauguré le chemin de wilaya n° 26 reliant la plage de Terga à El Maleh, un tronçon dont la chaussée a été refaite. De même, il a visité les travaux de modernisation du chemin de wilaya reliant Aïn Kihal à Aïn Tolba.