Notre correspondant à El Tarf, Slim Sadki, a été entendu hier par le juge d'instruction près le tribunal d'El Tarf suite à une plainte du directeur des Domaines qui l'accuse de diffamation pour avoir repris les propos d'une association de locataires qui attendent leurs actes de propriété depuis 20 ans et qui ont été insultés et maltraités par ce responsable lorsqu'ils se sont rendus à son bureau pour s'enquérir des dispositions prises par l'administration locale des domaines après le passage du ministre de l'Habitat qui a été saisi de cette affaire. L'audience s'est déroulée dans les règles de l'art, selon maître Brinis Ammour, avocat de notre journaliste, qui ajoute que certains juges maîtrisent mieux les contours de la diffamation en tant que délit de presse. Rappelons que notre correspondant avait été entendu une première fois par les services de la police d'El Kala, le 3 mai 2005, Journée mondiale de la presse et d'expression.