Notre correspondant à El Tarf, Slim Sadki, est depuis quelques jours sous le coup d'une avalanche de plaintes pour diffamation émanant du wali et du président de l'APW suite à un article paru le 2 février et qui rapporte, comme de nombreux autres organes de presse, les déclarations d'un point de presse de Lakhdar Belaïd, 60 ans, membre de l'APW, que ses pairs ont suspendu récemment au motif qu'il ne dispose pas de permis de port d'arme pour le vieux fusil de son père décédé, mais en vérité pour avoir dénoncé les procédures de passation de marchés publics aujourd'hui au centre d'une série d'enquêtes des services de sécurité ordonnées par le ministre de la Justice. Selon l'huissier de justice, les plaintes contre notre journaliste ont donné lieu à une citation directe devant le tribunal pour l'audience de demain (dimanche 19 février) et à laquelle notre collaborateur est déjà convoqué pour une précédente plainte en diffamation du directeur des domaines publics de la wilaya d'El Tarf qui nie les faits rapportés dans un article du 13 février de l'année dernière (2005) par une association de résidents d'une promotion immobilière qui attendent leurs actes de propriété depuis 20 ans et qui en plus se sont fait insulter lorsqu'ils sont allés les réclamer une fois encore après avoir été rassurés par le ministre de l'Habitat en visite de travail dans la région.