La 7éme édition de la foire internationale d'Oran qui a ouvert, samedi dernier, ses portes au public n'a visiblement pas été du goût d'une majorité de citoyens visiteurs, plutôt enclins à rechercher des produits alimentaires ou de grande consommation, surtout en ces journées d'attente du Ramadan. Cette manifestation s'empresse-t-on d'indiquer, s'adresse aux « professionnels » et s'inscrit dans le cadre de la « préparation de l'entreprise algérienne à la concurrence internationale ». Mis à part quelques entreprises françaises et Italiennes, la foire internationale d'Oran, à l'image des stands syriens ou celui du Burkina Faso, a surtout un sympathique cachet artisanal qui est loin de refléter les exigences du véritable marché international. Sur la centaine d'opérateurs présents au Salon, on compte plusieurs entreprises algériennes nouvellement crées et qui, à juste titre, ne veulent pas rater cette première occasion de se faire connaître. La présence de grandes institutions bancaires et de quelques grandes marques de l'industrie de l'électronique ou de l'emballage est peut-être utile aux développement des échanges et du partenariat, mais ne suffit pas à séduire le grand public oranais... qui a une autre idée et conception différente de la « Foire ».