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L'amère réalité
Après la visite présidentielle
Publié dans El Watan le 04 - 10 - 2005

Le samedi 1er octobre, le dossier du lac Fezzarra est revenu au-devant de l'actualité locale. Selon les concepteurs de la mise en valeur de ce qui devait être l'un des plus importants périmètres agricoles du pays, sa surface de 18 600 ha permettrait la création de plusieurs centaines de postes de travail.
Sa production agricole planifiée par la direction de l'agriculture serait destinée à, outre la satisfaction des besoins des populations de toute la région, l'exportation de l'excédent. Ce tableau très coloré et très optimiste avait été présenté au président de la République lors de sa visite dans la wilaya en 2002. Les études établies par les Français durant la colonisation, celles des Chinois au lendemain de l'indépendance, puis des Japonais durant les années 1980, concluant toutes à l'impossibilité pratique de l'exploitation du lac n'ont pas été prises en considération. « Quelques soient les moyens mis en œuvre, aussi titanesques soient-ils, le lac Fezzara ne pourra jamais changer. C'est une zone inondable dont l'impact sur le système écologique est très important », avait mentionné les Français dans un document datant des années 1950. Une constatation un peu plus mitigée a été faite par le directeur de l'hydraulique lors de la visite du wali sur le site. « Le lac Fezzara est une surface inondable. Le bureau d'études de Bneder, chargé de situer la faisabilité du projet, a dû certainement se limiter aux données qui lui ont été communiquées. Ouvrir le pont vanne équivaut à mettre en grand péril les populations des localités limitrophes jusqu'à El Hadjar, y compris le complexe de sidérurgie. Le laisser fermer rendrait impossible toute exploitation agricole. » Trois années après le démarrage de la mise en valeur en 2002, pas un seul kilogramme d'une quelconque spéculation agricole n'a atterri sur le marché de la consommation. Les cinq retenues collinaires n'ont servi à rien. Les 290 concessionnaires se sont avoués vaincus dès la première année face aux droits de la nature. Et si sous d'autres cieux les concepteurs du projet auraient eu des comptes à rendre, à Annaba ils persistent à affirmer que la mise en valeur du lac Fezzara est faisable. « Que cherchez-vous en tentant de me faire avaler une aussi grosse couleuvre. D'ailleurs, je suis étonné de ne pas voir inscrite au programme la visite de travail du lac Fezarra. Que cherche-t-on à cacher ? », s'est interrogé le wali étranglé par la colère. L'on avait tenu à ce que le directeur de l'exécutif emprunte une autre route que celle qui lui aurait permis de constater l'état des 30 puits livrés à l'abandon. Ils avaient été réalisés pour prétendument permettre l'irrigation des concessions. La mise en valeur du lac Fezzara qui avait fait couler beaucoup d'encre a servi de tremplin à un parti politique pour tenter de récupérer les concessionnaires en colère. Lors d'une de ses sessions plénières de l'année 2005, les élus de l'Assemblée populaire de wilaya avaient décidé à l'unanimité de lancer une enquête sur la gestion de ce dossier flou. Sous la pression de gros intérêts, ils s'étaient rétractés le lendemain. En 2005, cette mise en valeur aurait déjà coûté aux contribuables 350 millions de dinars sur une enveloppe de 3,5 milliards que le président de la République a décidé de dégager en 2002.

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