A chaque mois du Ramadhan, la question sécuritaire refait surface. Les différents corps de sécurité s'accordent à dire que, par exemple, les accidents de la circulation, enregistrent une nette tendance à la hausse surtout à l'approche de la rupture du jeûne. Les autres maux sociaux tels que les vols et les agressions ne sont pas en reste. Ainsi, le groupement de la gendarmerie d'Alger a élaboré un plan qui s'articule autours de trois objectifs principaux. Il s'agit d'assurer la présence permanente des gendarmes sur le terrain, de préserver la tranquillité des gens ainsi que la surveillance des points stratégiques. Selon le lieutenant colonel Athmani Abdelhafid, ce plan global se traduit en deux plans d'action. « Le premier consiste en le renforcement du dispositif sécuritaire des voies de communication par des brigades de cinéphiles pour traquer les trafiquants de stupéfiants, surtout au niveau des barrages de contrôle », indique-t-il. Il affirme que ce premier dispositif aura aussi à poursuivre la recherche contre les terroristes et la lutte contre les activités illégales dans le secteur du commerce. Le deuxième dispositif concerne la sécurisation de l'environnement. Les unités territoriales renforcées par les unités d'intervention se chargeront de la sécurisation des lieux publics, à l'image des marchés et des mosquées entre autres. Ces unités chargeront aussi de la sécurisation des activités nocturnes durant ce mois de Ramadhan ainsi que du renforcement de la protection des ressortissants étrangers. Pour l'heure, la sûreté de la wilaya d'Alger n'a pas encore rendu public son plan. Le responsable de la cellule de communication de ce corps de sécurité affirme : « Le programme existe, mais nous attendons l'aval de la tutelle pour le rendre public. »