Le 9e Salon international du livre d'Alger (SILA) s'est clos hier, alors que quelques rares maisons d'édition avaient déjà remballé leurs cartons et qu'une foule se pressait encore dans les nombreux stands. La plupart des stands affichait des réductions pour cette dernière journée et les retardataires ont pu profiter des prix avantageux. De nombreux lecteurs potentiels ressortaient avec des sacs pleins de livres, contents d'avoir fait de bonnes acquisitions. Mais comme cela a déjà été observé, ce sont les livres religieux et les livres pour enfants qui ont remporté le plus de succès durant ce salon. Cet événement, qui a vu la participation de plus de 500 maisons d'édition représentant plus de 20 pays, semble être devenu un véritable rendez-vous culturel tant pour les participants que pour les « amateurs » de littérature. Et malgré les prix élevés, l'organisation, qui n'est pas encore au point, et le manque de variété des ouvrages, l'affluence était au rendez-vous. Quoiqu'il y ait eu beaucoup de déception. Certains visiteurs questionnés nous déclarent avoir été déçus par les prix, sachant que les exposants ont été exonérés des droits de douane et des taxes appliqués à l'importation des livres. D'autres se plaindront plutôt du manque de variété des livres proposés, alors que ce salon « tombe avec la rentrée littéraire en France ». Il faudra sans doute attendre encore quelques années avant que les choses ne soient au point à ce niveau. En attendant, les lecteurs devront se contenter du peu qui leur est proposé.