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Le SILA 2008, pour un vrai Salon du livre
La 13ème édition s'est ouverte sous le signe de la professionnalisation
Publié dans La Tribune le 29 - 10 - 2008


Photo : Riad
Par Wafia Sifouane

Vingt-quatre heures après le coup d'envoi officiel de la 13ème édition du Salon international du livre d'Alger (SILA) au palais des Expositions, les gens se sont donné rendez-vous hier matin, dans les halls de la Safex afin de découvrir les dernières nouveautés et, pourquoi pas, mettre la main sur quelques bonnes affaires.
Cette année, la 13ème édition du SILA s'est distinguée par rapport à toutes celles qui l'ont précédée par le défi que ses organisateurs entendent relever : offrir aux visiteurs un salon professionnel digne de ce nom. Cette initiative que les responsables ont entrepris de concrétiser vise à placer le SILA à la hauteur de tous les autres Salons du livre du monde. Il s'agissait donc de l'éloigner de l'image qu'il avait jusque-là, celle d'être une foire du livre, où certains profitaient de sa notoriété et des opportunités qu'elle offrait pour faire de bonnes affaires et écouler tous leurs stocks de livres. Résultats : le SILA ne tardait pas à prendre l'allure d'une braderie, avec des piles de livres, des cartons vides épars et des pseudo-visiteurs tirant, poussant ou portant les ouvrages achetés à bon prix.
L'épuration du SILA pour sa 13ème édition a ainsi disqualifié nombre d'exposants qui n'avaient avec le livre qu'un rapport purement et exclusivement commercial. Aussi les visiteurs se sont-ils retrouvés hier avec les stands des seuls éditeurs ayant répondu au cahier des charges du salon et accepté de jouer la carte de la professionnalisation avancée par les organisateurs. Parmi les présents au SILA 2008, le stand des éditions Chihab qui arbore ses nouveautés, les éditions Casbah qui, fidèles à leur ligne, affichent comme titres phares quelques ouvrages historiques à l'image de Algériens et Maghrébins en Nouvelle-Calédonie par Melica Ouennoughi ou Alger, histoire d'une capitale de Larbi Ichebouden. Outre les stands des éditeurs algériens, les visiteurs ont le loisir de découvrir les stands d'exposition des éditeurs libanais et syriens qui ont fait le plein d'ouvrages d'ordre religieux entre Sahih El Boukhari et autres recueils de hadith. Quant aux jeunes et moins jeunes, auxquels le 13ème SILA, avec son slogan «Raconte-moi un livre», est dédié, on leur porte comme toujours peu d'intérêt. L'espace qui est accordé aux ouvrages destinés à cette frange -qui devrait bénéficier de bien plus d'attention- reste dérisoire. La majorité des éditeurs se sont seulement contentés de leur consacrer un petit coin dans leurs stands avec un rayon présentant des livres souvent de moindre qualité. Il s'en trouve, certes, certains de très bonne facture, mais là, c'est le prix qui jouera les repoussoirs. Par ailleurs, interrogés sur les nouvelles mesures décidées par les organisateurs du salon, en particulier la décision de limiter le nombre d'exemplaires de livres à exposer selon l'année de publication, les responsables des stands que nous avons rencontrés affichent des avis différents. Le responsable du stand des éditions El Hoda nous déclare : «Je ne comprends pas pourquoi cette limitation nous a été imposée. Personnellement, je ne me sens pas concerné car toutes nos publications se vendent durant l'année.» En revanche, le représentant de Dar El Andalous, une maison d'édition égyptienne, affirme pour sa part que cette décision est intervenue au moment opportun pour faire de ce salon un rendez-vous de professionnels du livre. «Il est vrai que c'est un coup dur pour les éditeurs, les libraires et les importateurs, mais je pense que c'est le seul moyen de rétablir l'ordre», dira-t-il. Quant au jeune responsable du stand des éditions Barzakh, il répondra avec lassitude qu'il ne savait rien des nouvelles mesures !
A première vue, les règles imposées pour la professionnalisation du SILA ont été respectées par tous les exposants, même si, côté organisation, il y a encore du travail à faire. En effet, après l'inauguration officielle du salon, on s'attendait à trouver tous les stands ouverts et prêts à accueillir les visiteurs. Mais tel ne fut pas le cas. Des éditeurs algériens et surtout étrangers étaient, hier, absents. Leurs stands étaient encore en montage. Côté visiteurs, ceux que nous avons rencontrés sur les lieux affichaient une modeste satisfaction. «C'est surtout pour faire le plein de classiques», dira Nassima, étudiante en littérature française. Son compagnon est, lui, plus critique : «Il y a un énorme manque d'éditeurs, mais où sont-ils donc passés ?»
En ce premier jour, le Salon international du livre d'Alger fait ses premiers pas vers la professionnalisation. Mais pour réussir la démarche, il lui faut d'abord se débarrasser de toutes ces mauvaises habitudes acquises au fil de toutes les éditions transformées en foire par la faute tout autant de l'organisation que de mauvais exposants qui n'avaient cure de l'image du salon qu'ils percevaient comme comptoir de ventes uniquement.
W. S.








Saisie par les Douanes de 150 titres destinés au 13ème SILA
«Il y a eu 150 titres interdits d'édition et d'entrée sur le territoire national saisis lors des opérations de contrôle et de dédouanement des livres du SILA», a affirmé le directeur régional des Douanes algériennes, M. Benamar, lors de l'inauguration, lundi dernier par le chef de l'Etat, de la 13ème édition du Salon international du livre d'Alger. Le responsable précisera que les livres importés par des exposants qui n'en sont pas les éditeurs ont aussi été interdits. «Quelque 1 500 titres sont actuellement interdits d'entrée en Algérie», ajoutera le responsable.
S'agissant du contrôle des livres destinés au SILA, M. Benamar dira que les Douanes ont mobilisé 80 de leurs agents pour le contrôle et le dédouanement d'une soixantaine de conteneurs de livres. De son côté, le président du comité d'organisation du SILA, Ahmed Boucenna, qui est aussi le directeur général de l'ANEP, dira que quelque 120 000 titres seront exposés lors de ce 13ème SILA. «Nous avons diminué cette année la quantité de livres importés, pour des raisons de qualité, tout en diversifiant les titres. Nous voulons faire de ce salon un espace
professionnel et non pas une braderie», a-t-il déclaré.


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