La commune de Oued Chebel est confrontée au problème épineux de la rareté du transport scolaire. De ce fait, le manque de moyens de ramassage scolaire contribue à grossir le taux de déperdition scolaire en milieu rural. Les moyens matériels de l'APC sont insuffisants eu égard à une demande sans cesse croissante. L'unique bus de l'APC offre seulement une capacité de 18 places autorisées pour un effectif de plus de 160 lycéens scolarisés dans les communes limitrophes. Pour ce faire, les collégiens et les lycéens doivent quitter leur domicile de bonne heure, soit 6h pour rejoindre à pied leurs établissements scolaires respectifs situés à Birtouta. Une ville distante de 3 km de leurs lieux de résidence. Les parents d'élèves craignent énormément pour la sécurité de leurs enfants, notamment à l'approche de l'hiver, où les pistes sont escarpées et l'éclairage est déficient en certains endroits du hameau. « Nos enfants endurent de cruelles manières les rudes conditions de l'itinéraire sur le tronçon de l'autoroute de Blida et arrivent tout le temps en retard à l'école. Cela s'en ressent lourdement sur le moral de nos enfants », nous a dit un citoyen. En conséquence, les premières victimes sont naturellement les filles, contraintes d'abandonner leurs études à cause de l'éloignement et de la pénurie du transport scolaire.