La population de Oued Fodda, à l'est de Chlef, est encore sous le choc après le drame qui s'est produit, mardi dernier, vers 13 h, devant un CEM de la localité. En effet, un collégien de 17 ans s'est saisi d'un couteau et a porté plusieurs coups à son camarade de classe, Souissi Houari, âgé de 16 ans. Atteinte à l'abdomen et au cœur, la victime a succombé à ses blessures après son admission à la polyclinique de Oued Fodda. Elle a été ensuite déposée à la morgue de l'hôpital de Chlef pour autopsie. L'auteur du crime a été aussitôt arrêté et conduit au commissariat de la daïra en attendant sa présentation devant la juridiction compétente sur la base de l'enquête menée par les services de la police judiciaire de la Sûreté urbaine. Le secrétaire général de la direction de l'éducation précise que le drame a eu lieu à l'extérieur de l'établissement et a eu pour origine une dispute à l'intérieur de celui-ci à cause du refus de la victime de prêter ses cahiers de maths à l'auteur de cet acte criminel. Ce crime repose le problème de la recrudescence des actes de violence dans et autour des établissements scolaires. Comment un enfant pouvait-il être en possession d'un couteau sans être fouillé ni repéré aussi bien par ses parents que par les enseignants et les agents de l'établissement en question ? C'est la question que tout le monde se pose ici. Il faut dire que la détention d'armes blanches et même de stupéfiants par des élèves de différents établissements n'est plus un secret pour personne tant le phénomène prend des proportions alarmantes. Il faut faire vite pour éviter que nos écoles deviennent des lieux de prolifération de maux sociaux et le théâtre de sanglantes disputes entre camarades de classe.