Des associations caritatives et des structures étatiques, concernées par la solidarité, activent durant ce ramadhan en faveur des démunis et de tous ceux qui sont dans le besoin. En plus des « restos du cœur » ouverts et pris en charge par des particuliers qui sont venus s'ajouter aux actions que mènent le Croissant Rouge Algérien (CRA) et le comité de wilaya, installé à cet effet, il faudrait inclure, cette année, le remarquable travail de la Forem (fondation pour la promotion de la recherche médicale) qui vient d'ouvrir son réfectoire ultra équipé pour la préparation de repas, actuellement servis à une centaine de familles. Celles-ci sont préalablement triées par les responsables concernés pour permettre aux vrais nécessiteux d'en bénéficier. La qualité des repas est telle que l'action de la FOREM mérite d'être soulignée. Dans l'enceinte de l'ex école Pasteur, devenue centre national de prise en charge psychopédagogique, assistance, formation, orientation des femmes démunies, victimes de la tragédie nationale ou marginalisées, l'ambiance est sereine. Les lieux exhalent de senteurs et de candeur, le tout sous la conduite de son directeur, M.Ghazi, au petit soin avec les habitués des lieux, en majorité des femmes. Partout ailleurs, c'est presque la même ambiance, que ce soit au niveau de la cantine de l'école Ait Ameur Meziane Ameur, devant le local de l'association féminine au jardin Bouchareb ou à « Nour El Yaqin ». Une note discordante cependant chez cette dernière association : les responsables, bien que continuant à servir quelques 50 repas à emporter par jour, il n'empêche qu'un état de « lâchage » est à signaler et qui ne dit pas son nom. L'association reste, comme bon nombre d'autres, soutenue par des bienfaiteurs mais cela reste insuffisant, lache dépité, son représentant, M. Abdelkader. La solidarité ce n'est pas que de la bouffe. Une soirée mêlant chants, « karkabous » et « zornas » est organisée au profit des personnes âgées ou handicapées et auxquelles les organisateurs ont témoigné une affection particulière. En un mot, à Tiaret, ramadhan 2005 reste, à bien des égards, convivial en dépit des couacs générés par la distribution des colis alimentaires.