Le mois de Ramadhan enregistre une forte augmentation du nombre d'agressions dans la ville du pétrole et un regain de l'insécurité en plein ville. Cette tendance à la violence verbale et physique depuis quelques jours, est observée notamment après le f'tour. Les journées sont plutôt calmes, selon les habitants mais dès que l'animation revient au centre-ville, hommes et femmes notamment détenteurs de téléphones portables sont ciblés par un gang de voleurs qui se sont devenus célèbres ces derniers jours. Ces agresseurs opèrent spécialement dans le grand boulevard de la ville qui regroupe à lui seul les plus importants commerces et débits de boissons de Hassi Messaoud. L'artère étant sombre par endroits, notamment au niveau de l'ex-Aswaks devient trop dangereuse pour la population. Les femmes sont particulièrement visées, car de plus en plus nanties de portables, d'argent et de bijoux, ce qui a pour effet d'attiser les appétits des voyous de la place. Et ils sont nombreux à saisir l'opportunité des sorties nocturnes durant le Ramadhan pour mener une vie d'enfer aux habitants de plus en plus inquiets du manque de sécurité. Cela au moment même où à Ouargla, les services de sûreté ont opéré un bond sécuritaire depuis le début du mois sacré. Le renforcement numéraire en agents de police ainsi qu'en véhicules d'intervention dans les principales artères et quartiers chauds du chef-lieu de la wilaya ont créé un climat de quiétude inégalé depuis plusieurs années et fortement apprécié par la population lourdement affectée par les vols l'année dernière en particulier. La présence de la police a dissuadé les voleurs à la tire et autres pickpockets de Ouargla à se montrer, et il semble qu'il n'a pas été jugé judicieux d'en faire de même à Hassi Messaoud qui gagnerait à être mieux sécurisée. Est-ce l'éternel problème de manque d'effectifs ? Ou bien l'habituelle non maîtrise du coin dit des voyous en plein boulevard ?