Une journée d'étude sur la promotion de la formation a été organisée hier dans l'enceinte de la salle des conférences « Mustapha Mekki » en présence d'un large auditoire composé, pour l'essentiel, de responsables, d'élus et de quelques partenaires sociaux dont ceux représentant les chambres d'agriculture, de l'artisanat, du tourisme ainsi que celui du commerce et de l'industrie. Rencontre qui a permis, outre la lecture aux présents dont le wali, d'un exposé sur l'état et les perspectives du secteur de la formation et de l'enseignement professionnel dans la wilaya de Tiaret, d'entamer un large débat centré sur le devenir de certains métiers de base qui ont disparu à l'aune d'une mondialisation rampante et tentaculaire. Les responsables du secteur ont fait état d'« expériences menées sur le terrain, à l'exemple du perfectionnement de certains travailleurs qui exercent dans le secteur agricole ». L'accent était mis, à travers les interventions de certains directeurs (DSA, DTP et représentant de l'UNEP), sur la nécessité de reprendre l'enseignement de certains métiers qui ont tendance à disparaître. « Aujourd'hui, nos chantiers manquent de bons maçons, d'agents de maintenance électromécaniques et la liste est longue ». M. Abdelkader Mouici, s'agissant de l'agriculture a signalé que même « pour le greffage on manque de gens formés ». Idem pour le DTP qui parle « du métier de cantonnier à réhabiliter à travers de courtes formations ».