Radia Adda séduit le public Le coup d'envoi de la cinquième édition du Festival national de la musique et de la chanson citadines a été donné avant-hier au théâtre régional Azzedine Medjoubi de Annaba au grand bonheur des amoureux des genres andalou, malouf et chaâbi qui auront ainsi l'occasion d'assister à une dizaine de soirées artistiques. L'honneur est revenu à la chanteuse Radia Adda de se produire en lever de rideau de cette manifestation artistique qui est devenue une tradition dans l'antique Hippone en pareille période du mois sacré de Ramadhan. De son vrai nom Safia Adda, Radia, native de Belouizdad (ex-Belcourt, Alger), a réussi à charmer le public en entonnant certains de ses tubes qui ont fait sa célébrité et traduit ses penchants pour le chaâbi de Guerouabi et Ezzahi. Adepte de Fadéla Dziria, Radia Adda a enregistré sa première K7 dans le hawzi en 1993 après son passage à l'association Essendoussia, avant d'éditer trois autres K7. La première soirée du festival, qui se poursuivra jusqu'au 2 septembre prochain, a vu le passage sur scène d'un autre artiste venu du Maroc. Il s'agit du chanteur Abdelmoumen Abderrahim qui, grâce à sa voix douce et chaude, a conquis le public avec des morceaux de musique andalouse d'une grande sensibilité. Auparavant, l'Ecole communale de musique, dirigée par l'artiste Rym Hamida , a présenté des spectacles de danse d'une grande qualité avec un vibrant hommage rendu à la lutte du peuple palestinien et aux enfants de Ghaza . Cette première soirée du Festival national de la musique et de la chanson citadines a été également une occasion pour rendre hommage au chanteur du hawzi, Lakhdar Kesri, en guise de reconnaissance à sa contribution dans la promotion de la culture. D'autres chanteurs de renom tels que Hadi Benani , Naïma Ababsa , Behdja Rahal et la chanteuse tunisienne Sonia M'barek vont se produire lors de ce festival qui vient ainsi apporter un plus à l'animation ramadhanesque dans la ville du Jujube .