Le tribunal correctionnel d'Oran (cité Djamel) a prononcé, hier, une peine de six mois avec sursis à l'encontre de douze émigrés d'origine marocaine pour le chef d'inculpation d'émigration clandestine. Les mis en cause ont été arrêtés par les services de la gendarmerie nationale de l'USTO. Ils ont affirmé avoir franchi la frontière algérienne avec la complicité des réseaux spécialisés. Les jeunes émigrés clandestins n'ont eu aucun mal à avouer leur délit aux éléments de la 21ème sûreté urbaine. Les deux corps de sécurité ont conjointement appréhendé les mis en cause au cours d'un contrôle d'identité. Démunis de pièces d'identité et de titres de voyage, les prévenus ont impliqué des passeurs qui agissent au niveau des frontières algéro-marocaines. Les déclarations de ces «clandestins» font état d'une visite conviviale ou pour des raisons de travail. Des plâtriers, des carreleurs et des décorateurs de villa figurent, en effet, parmi les jeunes marocains qui sont employés au noir.