Au moins 100 millions d'Africains supplémentaires pourront bénéficier d'ici 2020 de services énergétiques modernes et durables, selon les termes d'une déclaration conjointe signée par de hauts responsables africains et européens et publiée la semaine dernière à l'occasion de la première conférence du Partenariat énergétique Afrique-UE à Vienne. La déclaration a été signée par environ 250 délégués présents à cette réunion dont les commissaires de l'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE), des ministres de l'Energie et du Développement africains et européens. Ils ont discuté à cette occasion des efforts conjoints pour accélérer la construction des installations énergétiques sur le continent africain et l'élaboration des plans de développement dans le secteur. Selon l'information rapportée par les agences de presse, les deux parties se sont engagées à prendre des actions communes pour augmenter l'efficacité de l'énergie et l'utilisation des énergie renouvelables et arriver d'ici 2020 à construire 10 000 MW de nouvelles centrales hydrauliques, produire au moins 5 000 MV d'électricité à partir de l'énergie éolienne et 500 MW à partir de l'énergie solaire. La réunion de Vienne marque le lancement officiel du programme de coopération Afrique-UE sur l'énergie renouvelable, dont l'objectif est de promouvoir les technologies de l'énergie renouvelable qui ouvrira une nouvelle ère pour l'industrie, le commerce et la coopération commerciale entre l'Afrique et l'Europe, selon un communiqué de la conférence. Les représentants africains ont appelé à l'augmentation des investissements dans l'énergie propre, estimant que la coopération Afrique-UE devrait être basée sur le principe de gagnant-gagnant.