Censée être réfectionnée l'année dernière, la voirie communale Takrietz Chemini, en passant par Boumelal, ne l'a finalement été qu'en moitié, à savoir un linéaire de 4 kilomètres sur les huit existants. La deuxième tranche a fait couler beaucoup d'encre en raison des ajournements incessants des pouvoirs publics qui ont été interpellés par le comité du village de Boumelal afin de tirer au clair les motifs de la non-réalisation de ce deuxième tronçon, commissionné à une deuxième entreprise. En fin de compte, le problème de cette deuxième tranche a trouvé un épilogue. Les travaux de bitumage ont été entrepris, ce qui va atténuer les souffrances des usagers de ce trajet qui ont longtemps emprunté une voie non carrossable et parsemée de nids-de-poule. Cependant, en dépit de cette opération de revêtement, la population locale s'estime lésée car les travaux réalisés sur le premier tronçon laissent à désirer. Après des requêtes adressées par le comité de Boumelal aux pouvoirs publics, les habitants sont finalement restés sur leur faim. Le projet a été divisé en deux lots, et deux entreprises ont été retenues. Le hic est que le premier lot a été réalisé en se limitant à compacter des couches superposées de caillasses de différents calibres tout en l'imbibant avec du goudron alors qu'un tapis a été posé concernant le deuxième lot. «Le revêtement aurait dû être fait de la même manière et simultanément sans être amené à engager deux entreprises pour le goudronnage d'une route qui ne dépasse pas les huit kilomètres», nous confie un membre du comité de village.