La protection civile est intervenue pour dégager des véhicules embourbés dans les ronds-points inondés. À chaque annonce de nouvelles pluies, les habitants appréhendent le pire. En effet, il aura fallu une averse qui a généreusement arrosé la ville durant une partie de la nuit de samedi jusqu'au petit matin de dimanche pour que certaines rues et ruelles se transforment en un véritable bourbier en raison des avaloirs bouchés, cause d'inondation des chaussées et des nombreux travaux entamés par la société chargée de la gestion et de l'entretien des réseaux d'AEP et d'assainissement au niveau de certains quartiers. La protection civile est intervenue pour dégager des véhicules embourbés dans les ronds-points inondés. A midi, alors que le soleil était revenu, celle-ci a renforcé ses équipes pour parer à toute éventualité, notamment la nuit où l'on appréhende des affaissements au cas où les intempéries reprennent. Chantiers à durée indéterminée Par le passé, d'importants projets de rénovation des réseaux et de branchements individuels ont été finalisés grâce au programme de coordination adopté pour la circonstance avec la mobilisation des secteurs comme celui des télécommunications, de la Sonelgaz, des services techniques de l'APC, ceux de la SEOR. A présent, l'on assiste à une autre façon de procéder avec un programme d'intervention en discontinu en plus de ces fameux chantiers à durée indéterminée. L'exemple est visible au quartier «Bon Accueil», dans le secteur urbain d'Es-Seddikia, où l'on assiste à des arrêts de travaux à répétition. Evidemment, cela dérange et les piétons et les automobilistes sans parler des résidants qui souffrent des nuisances engendrées par ces tranchées béants qui encombrent l'environnement. Parfois, ce sont des travaux d'adduction qui posent problème pour brancher un nouvel abonné en comptabilisant une excavation pour chaque branchement. Une fois les travaux accomplis, l'équipe repart sans même combler avec de la terre les trous laissés en l'état, d'où la lassitude des résidants, après chaque averse. Là où le problème demeure un mystère, ce sont les travaux de colmatage avec du bitume faits juste après les travaux dans certaines rues et certaines cités. D'ailleurs, les résidants sont choqués par une telle manière d'opérer. Au niveau des ronds-points de la zone Est et dans certaines grandes artères du centre ville, quelques avaloirs obstrués par des déchets solides sont rendus obsolètes.