Souffrant le martyre à cause des inondations hivernales depuis des années, ces familles, au nombre de quatre, et comptant des malades dans leurs foyers, ont moult fois eu à passer des nuits blanches l'hiver, n'ayant leur salut qu'avec l'intervention répétitive des éléments de la Protection civile de l'unité de Draâ Ben Khedda. Les précipitations torrentielles de mardi et mercredi, notamment la nuit, ont provoqué, comme par le passé, des inondations chez certaines familles habitant les sous-sols à la cité Mancer (400-Logements) de Draâ Ben Khedda (Tizi Ouzou) où les éléments de la Protection civile de cette localité ont eu à intervenir pour dégager et les enfants et des effets domestiques (literie, couverture, habits…). Nous sommes des familles, déplore Mohamed Boukherchoufa, qui habitent depuis plus de 15 ans avec nos enfants en bas âge dans ces vide-sanitaire d'immeubles exposées à la moindre averse, aux dangers multiples, outre les dégâts touchant nos effets vestimentaires, lingerie et mobilier. Souffrant le martyre à cause des inondations hivernales depuis des années, ces familles, au nombre de quatre, et comptant des malades dans leurs foyers, ont moult fois eu à passer des nuits blanches chaque hiver, en n'ayant leur salut qu'avec l'intervention répétitive des éléments de la Protection civile de l'unité de Draâ Ben Khedda, pour procéder au pompage des eaux envahissant la plupart des vide-sanitaires de cette cité. Depuis 1995, ce problème est resté sans solution, ignoré par les autorités locales, mis à part un écrit de l'ex-chef de daïra, Saïd Kabli, à la wilaya et l'APC pour attirer l'attention sur la nécessité du relogement de ces familles. Durant la même journée, quelques millimètres de pluie ont suffi pour voir les rues de la ville de AIn-El Hammam transformées en mares de boue. Après les colmatages répétés sans cesse dans les réseaux d'assainissement ou d'alimentation en eau potable, qui n'arrêtent pas d'éclater au moindre mouvement du sol, la pluie vient aussi ajouter ses torrents sur les rues décapées, obstruées, voire complètement détruites. Ainsi, les jours de marché par exemple, deux fois par semaine (samedi et mardi), les citoyens ne peuvent traverser le passage sans être chaussés de bottes. Les commerçants doivent user de leurs moyens de fortune pour y placer leurs étals. Par ailleurs, ceux qui en souffrent au quotidien sont les écoliers et autres piétons qui, matin et soir, sont contraints de barboter dans la boue. Ainsi, à l'ex- Michelet, les trottoirs ont fini par disparaitre. De ce qui en reste, les usagers préfèrent la chaussée pour ne pas risquer d'éventuelles glissades souvent devant les voitures. Ces dernières sont soumises au rythme lent imposé par les crevasses et les nids-de-poule. “À quand donc un travail définitif ?” se demande-t-on à Aïn El Hammam. Le citoyen a-t-il raison de s'inquiéter ? Quels budgets seraient en mesure de parer à une telle situation ? Des questions à prendre en considération avant de conjecturer sur d'éventuels projets de développement local.