Les commerçants de Bouzeguène ont observé, lundi, une journée de grève après que les autorités locales n'aient pas daigné répondre par des mesures concrètes à leurs principales revendications. En effet, une série de requêtes à la fois professionnelles et socio économiques ont été soumises aux responsables de l'APC et de la daïra pour leur prise en charge rapide en raison des effets néfastes que cela engendre à leur propre activité en particulier et à la population en général. Sur le plan professionnel, les commerçants se plaignent de la non-régularisation de la situation fiscale née du dernier redressement fiscal des commerçants de Bouzeguène opéré par l'ex-directeur des impôts. La situation qui perdure pour beaucoup d'artisans empêche ces derniers de se faire établir des extraits de rôle pour les bourses de leurs enfants. Une grève générale organisée il y a environ huit mois a conduit au gel de ces redressements et leur étude au cas par cas. Le second point de revendication est relatif à la situation socio économique de la commune. La déclaration fait mention de plusieurs points, entre autres : «La commune vit un marasme économique et social profond. La région, dénuée de tout programme de développement, est réduite à la seule activité commerciale. Les infrastructures ayant trait au progrès sont inexistantes. A tout cela s'ajoutent des problèmes de routes entièrement défoncées, de poussière, de manque d'eau potable avec un réseau de distribution mal réalisé». Reçu dans leur permanence provisoire, les commerçants nous ont informés qu'ils sont déterminés à maintenir la pression et organiser d'autres actions pour atteindre leurs objectifs.