Au moment où le nombre de demandeurs de logements sociaux atteint le pic, particulièrement au niveau des chefs-llieux de daïra les plus populeux, à l'instar de Aïn M'lila, Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi, l'Office pour la production et la gestion immobilière (OPGI) enregistre des créances de 36 milliards de centimes constituant la somme des loyers non versés par les locataires. Si ces sommes étaient tombées dans l'escarcelle de l'office, nombre de problèmes trouveraient leur solution, comme l'entretien des blocs d'habitation et le lancement de nouveaux chantiers de construction. Il est des locataires qui, entend-on dire, ne se sont pas acquittés des loyers depuis 20 ans, bien que des formules et des facilités aient été accordées par l'office à leur intention, dont un échéancier confortable et la non-prise en considération des pénalités de retard. Cela dit, 2516 unités ont été attribuées au niveau des communes, lesquelles entrent dans le programme de 2001. Par ailleurs, plusieurs programmes de logements ont été lancés dans diverses communes, 2417 sont en construction. Rien que pour la ville de Aïn Beïda, les autorités comptent réceptionner 1300 unités. D'autres programmes et d'autres formules pour l'acquisition d'un logement sont mis en branle pour atténuer la crise que connaît la wilaya d'Oum El Bouaghi, une wilaya pauvre qui ne compte que sur l'agropastoralisme pour survivre. Ainsi, la formule logement social participatif (LSP) est entrée en application et concerne un programme de 1500 unités. Ces dernières seront destinées aux fonctionnaires et autres citoyens qui ne pourront bénéficier d'un logement social. 50 logements ont été déjà attribués à Aïn M'lila qui en a bénéficié de 150, en attendant l'achèvement de ceux de Meskiana, d'Oum El Bouaghi et de Aïn Beïda.