Selon l'article 554 du code civil, l'architecte est responsabl, il est le maître d'œuvre et unique responsable. Il veille à ce que les études soient fiables. Le CTC contrôle les plans s'ils sont conformes aux normes en vigueur, Khieredine Ladjouze, président du conseil local de l'ordre des architectes qui englobe 9 wilayas, pour lui l'étude de sol n'est pas nécessaire et pas d'utilisation de béton pour un Rez-de-chaussée. Une étude complète coûte entre 25 et 30 millions pour 100 à 200 m⊃2;. Il précise que pour les essais, «les laboratoires publics les réalisent pour 40 millions de centimes, alors que le privé à 15 millions de centimes. Il est le mieux offrant en rapport avec la rapidité, la fiabilité, la sécurité ». Ces essais nécessitent une semaine, dont deux jours sur site et trois pour le travail au bureau, alors qu'une bonne étude d'architecture et d'ingénieur nécessite au moins 3 mois pour une villa et 4 à 5 mois pour un immeuble. Les honoraires du CTC tournent autour de 1 à 1,5% pour le gros œuvre (structure, maçonnerie et étanchéité), selon la complexité de l'ouvrage et du maître d'ouvrage (client). Le confortement du vieux bâti revient 30% plus cher que le neuf. Il s'agit d'un parc de 1 à 1,2 million de logements. Sur le cas de La Casbah, M. Ladjouze affirme que «son enveloppe qui la protège du fait que les maisons sont collées les unes aux autres ». Il appréhende toutefois la décision de créer des bureaux d'études pluridisciplinaires qui signifieraient la fin de l'Ordre des architectes qui compte 6000 agréés, dont 2 000 à Alger. Pour lui, l'ingénieur propose des solutions techniques à l'architecte, indique M. Ladjouze qui relève que «les ingénieurs ne connaissent pas véritablement leur mission », mais déplore que les APC et les DUCH n'ont pas les compétences pour vérifier la qualité du béton armé. Seul le CTC en a les compétences.