A Khemis Miliana, des rues entières sont impraticables, notamment au niveau de la cité du 17 Octobre et du quartier Essalem. L'ancien centre-ville de Aïn Defla est méconnaissable à cause de la dégradation d'une bonne partie de la voirie. Les dernières précipitations, bien qu'ayant suscité l'optimisme des agriculteurs, ont été à l'origine d'énormes désagréments pour les habitants des zones agglomérées de la wilaya de Aïn Defla. Automobilistes et piétons ont ainsi renoué avec l'amertume des sempiternels nids-de-poule, transformés à certains endroits en de véritables cratères, au milieu de chaussées défoncées et inondées suite à des opérations de réfection mal effectuées. Les autorités locales sont-elles à ce point oublieuses pour ne pas retenir les leçons d'un passé pourtant récent où des vies humaines ont été décimées en un rien de temps par les eaux en furie des pluies diluviennes ? A chaque saison des pluies, le même scénario se répète et les mêmes spectacles désolants s'offrent au regard des visiteurs, dévoilant les défaillances des instances concernées et leur incapacité à gérer l'entretien de la voirie et à protéger ce qui subsiste encore des infrastructures de base. Des citoyens se demandent d'ailleurs à quoi servent les opérations de réfection si elles ne contribuent pas à améliorer véritablement le cadre de vie de la population. Que l'on se trouve à Miliana, Djendel, Khemis Miliana ou même au chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla, c'est la même situation déplorable qui prévaut. Aussi, l'ancien centre-ville de la commune de Aïn Defla est méconnaissable à cause de la dégradation d'une bonne partie de la voirie, les pluies ayant charrié toutes sortes de détritus au niveau de la gare routière ; les escaliers qui y mènent sont également détériorés. A Khemis Miliana, des rues entières sont devenues impraticables, notamment au niveau de la cité du 17 Octobre et du quartier Essalem où le programme de réhabilitation de la voirie n'a pas concerné tout le site. Souvent, ce sont les avaloirs bouchés ou encore des défauts d'aménagements qui sont à l'origine de ces situations désastreuses. En outre, l'absence de caniveaux participe parfois à favoriser la montée des eaux.On relève aussi des eaux boueuses à certains endroits, notamment à proximité des montagnes où les répercussions suite à de la déforestation causée par l'homme sont déjà évidentes. C'est le cas non seulement des zones situées du côté du mont Manora aux abords de la RN4, à hauteur de la ville de Khemis Miliana, mais aussi du côté du Zaccar à Miliana où des coulées de boue arrivent à atteindre le centre de la ville quand les pluies sont diluviennes. Signalons encore que les dernières averses ont également inondé des terrains de proximité et des cours d'écoles. Les infiltrations d'eau n'ont pas non plus épargné des habitations précaires, des établissements scolaires et des édifices publics comme le siège de l'APC de Miliana ou encore celui de la daïra de la même ville, pourtant récemment rénové.