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Le mépris par les pièces de monnaie
Perpétuation des noms de martyrs
Publié dans El Watan le 06 - 11 - 2005

Un cheval sur la pièce de 100 DA, une antilope sur 50 DA, un lion sur 20 DA, un aigle sur 10 DA, un éléphant sur 5 DA, un chameau sur 2 DA. Ce sont les effigies qui sont portées sur les pièces de monnaie actuellement en circulation. Or, quelle meilleure manière aurait été de perpétuer le 1er Novembre 1954 que de frapper ces pièces par les effigies de quelques chouhada (martyrs de la révolution).
Du moins les grands personnages qui ont donné un coup décisif pour l'indépendance de l'Algérie. N'est-ce pas que les anciens billets de banque étaient façonnés de telle sorte à avoir en filigrane l'effigie de l'Emir Abdelkader. Ce constat illustre l'écart entre les discours des officiels et celui des faits. On voit aujourd'hui le peu d'intérêt des citoyens pour cet anniversaire. Durant les trente années qui ont suivi l'indépendance, nombreux citoyens aimaient accrocher l'emblème national sur les balcons. Peu d'entre eux l'ont fait en ce 1er novembre 2005. Il y a également une image mémorable que gardent des milliers d'Algériens à l'occasion de la commémoration de l'anniversaire du déclenchement de la lutte armée de Libération nationale. C'est le défilé des troupes militaires qui attirait l'attention de tout le monde, mais aussi et surtout celui des anciens moudjahidine, des organisations de masse et des scouts. Les cérémonies de recueillement à la mémoire des chouhada ainsi que l'organisation de diverses manifestations artistiques, caritatives et culturelles sont le réflexe actuel des pouvoirs publics. Il est vrai qu'on procède, de temps à autre, à la (re)baptisation des rues, ruelles, places et édifices publics. Cependant, les autorités centrales ou locales ont tendance à oublier des milliers de noms de chouhada. Personne ne peut nier l'apport des grands noms comme Didouche Mourad, Larbi Ben M'hidi ou Hassiba Ben Bouali, mais il serait temps de perpétuer les noms des autres. Par ailleurs, les citoyens se demandent si l'aménagement d'un monument au mort dans chaque ville et village du pays est une bonne chose. Surtout que ce sont des copies réduites de Maqam Echahid, la stèle grandiose située à Riadh El Feth, au niveau du quartier El Madania (Alger). C'est pourquoi il est temps d'engager une réflexion sur les voies et moyens d'honorer ceux qui ont sacrifié leur vie pour l'indépendance du pays. C'est-à-dire impliquer les élites politiques et intellectuelles, mais aussi et surtout la société civile. Car à trop discourir, depuis 1962, sur l'épopée du 1er Novembre, les citoyens ont fini par croire que c'est l'affaire du pouvoir.

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