Ecroués dimanche dernier pour une affaire de non-respect de la Loi des marchés publics, l'ex-président de l'Assemblée populaire de la commune (APC) de Mascara et son ex-vice- président chargé de l'administration et des finances n'ont pas pu avoir gain de cause. L'ex-président de l'Assemblée populaire de la commune (APC) de Mascara et son ex-vice-président chargé de l'administration et des finances resteront en prison. Telle est la décision prise, ce dimanche, par la Chambre d'accusation près la Cour de Mascara. Les mis en cause, écroués dimanche dernier pour une affaire de non-respect de la Loi des marchés publics, n'ont pas pu avoir gain de cause. Ils ont vu leur demande d'annulation de la décision du juge d'instruction près le tribunal de Mohammadia, à 43 km de Mascara, rejetée. Ils ont été mis sous mandat de dépôt pour une affaire qui remonte au précédent mandat (2002-2007). Selon une source sûre, l'ex-maire aurait réussi à vaincre son ex-vice président qui assumait la qualité de président de la Commission d'ouverture des plis d'accepter l'offre d'un soumissionnaire pour la fourniture d'un matériel de quincaillerie après l'expiration des délais. Un acte qui constitue une infraction à la Loi des marchés publics. Le juge d'instruction a entendu, dans le cadre de cette même affaire, neuf personnes dont deux autres ex-élus, d'obédience Islah, le magasinier en chef, le directeur des travaux et le secrétaire général de la commune de Mascara. L'ex-maire de Mascara a été condamné, le 7 mars dernier, par la Cour d'appel de Mascara pour une seconde affaire à une peine de 18 mois de prison ferme assortie d'une amende de 20 millions de centimes. Il a été suspendu de ses fonctions, le 15 mars, et remplacé le lendemain par Salah Eddine Benfriha qui assure, à ce jour, ses fonctions de maire de Mascara.