Cinquante et une affaires sont inscrites au rôle de la prochaine session criminelle de la cour de Annaba prévue à partir du 12 novembre et étalée sur 2 mois. Ces affaires portent, entre autres, sur 8 homicides volontaires, dont un infanticide. Dans l'arrêt de renvoi de ces 8 affaires de crime et d'assassinat, l'on cite la préméditation, le guet-apens et les atrocités commises sur les victimes avant leur exécution. Parmi les 124 accusés cités à comparaître, 3 femmes, dont une accusée d'avoir tué son nouveau-né. Les viols et les atteintes à la pudeur sur mineurs, sur lesquels auront à statuer magistrats et jurés, représentent un taux très significatif des atteintes aux bonnes mœurs. Les accusés de faux et usage de faux feront partie de ceux qui seront cités à la barre.Il y aura également les auteurs de 19 vols avec constitution de bandes organisées dans le crime. « Les affaires liées au terrorisme ne seront pas traitées lors de cette session au regard des dernières dispositions de la concorde civile dont bénéficieront les accusés d'actes terroristes ou les membres de soutien logistique », a expliqué un des avocats du barreau de la région de Annaba. Dans le groupe des 124 accusés, figurent 32 personnes libres de leur mouvement, 10 autres en fuite et 4 sous contrôle judiciaire.