Après seulement 6 journées du championnat professionnel de football de la Ligue 2, Ali Mechiche, engagé en début de saison pour driver l'USB, a finalement décidé de jeter l'éponge sous la pression exercée par les dirigeants du club et par une partie des supporters mécontents des résultats enregistrés. Même si le onze biskri n'a glané que 7 points sur les 18 possibles, le plaçant temporairement à la 10e place du classement, ce départ précoce du coach n'est pas du goût de tout le monde. Des voix s'élèvent pour dire que ce technicien du football, enseignant à l'ISTS «n'a pas eu le temps nécessaire pour constituer une équipe compétitive en rapport avec les ambitions énoncées par les dirigeants à l'entame de la saison. Une telle décision aurait été plus logique et moins sujette à polémique à l'intersaison». Les défenseurs du désormais ancien entraîneur de l'USB soutiennent mordicus que Ali Mechiche «comme tout entraîneur avait besoin de temps, de sérénité et de travail pour constituer une formation plus forte. L'empressement des dirigeants à réclamer des résultats immédiats est surréaliste et irréalisable en seulement 3 mois». Cette issue, consommée à l'amiable par les protagonistes, était pressentie depuis que Brahim Saou, en sa qualité de manager du club, avait dès la 5e journée de la compétition annoncé la couleur. Interpellant sans délicatesse le coach Mechiche devant ses joueurs à la fin du match remporté in extremis par le MOC sur ses terres sur le score de 2 buts à 1, il avait ouvertement exprimé son mécontentement en reprochant à l'entraîneur ses choix tactiques. La dernière défaite contre le NAHD, au stade du 20 Août d'Alger, vendredi passé, a donc sonné le glas du coach Mechiche.