Les retards accusés dans l'avancement des travaux du projet du tramway d'Oran ont encore une fois interpellé les autorités locales qui se sont arrêtés, hier dimanche, sur le problème de la fermeture de la rue Mohamed Boudiaf (ex-Mostaganem) à la circulation pour la continuité de la pose des rails sur l'itinéraire centre ville-Oran Est. En effet, sur le chantier du tramway, le secrétaire général de la wilaya d'Oran a déclaré qu'«il n'y aura pas d'autorisation d'intervention sur la rue Mohamed Boudiaf, si l'Avenue Aspirant Hamou Mokhtar (ex-Saint Eugène) n'est pas ouverte à la circulation d'abord». Sur ce, un délai d'un mois a été accordé à l'entreprise pour parachever les travaux restants à ce niveau. Ainsi, Tramnoor devra libérer la voie avant le 10 décembre prochain tout en ayant réalisé la pose des deux rails, en aller et en retour, avec la remise en l'état de la chaussée, l'aménagement urbain et l'éclairage public. Chose qui semble d'emblée difficile à réaliser si l'on considère les contraintes étalées en guise de justificatif par les responsables du projet qui ont évoqué, en premier lieu, le problème de déviation d'un réseau important de câbles téléphoniques qui se trouve sur cette avenue. Du reste, ces mêmes responsables n'ont pas manqué d'exposer les différentes étapes de réalisation des rails du tramway au niveau de la rue Mohamed Boudiaf jusqu'à la place du Premier Novembre où il est prévu la déviation de plusieurs réseaux, entre autres celui de l'assainissement pour lequel une entreprise est déjà désignée, en attendant l'autorisation d'intervention.