Des dizaines de parents d'élèves recalés du système éducatif n'arrivent pas à inscrire leurs enfants via Internet par le biais d'un logiciel conçu à cet effet. L'Office national de l'enseignement et la formation à distance (ex-CNEG) ploie sous l'effet conjugué d'une demande sans cesse croissante et d'une centralisation numérisée des demandes qui bloquent les initiatives locales, jusqu'ici en cours. Des dizaines de parents d'élèves recalés du système éducatif n'arrivent pas à inscrire leurs enfants via Internet par le biais d'un logiciel conçu à cet effet. Le quota pour le centre régional de Tiaret est dépassé. La demande reste forte par rapport à l'offre. 16 000 jeunes, tous cycles confondus, ont renouvelé leurs préinscriptions en attendant la confirmation suivant les études des dossiers par l'office. Contacté pour plus de précisions, le directeur de l'office, M.Slimane Belhocine dit qu'il «n'arrive pas encore à démêler l'écheveau» bien «qu'il ait saisi la direction générale à Alger pour se pencher sur le problème». Un problème épineux au demeurant qui va encore amplifier le désarroi des jeunes, pour la majorité des exclus du système éducatif. Avec une rentrée substantielle d'argent (on parle de 25 millions de dinars de frais d'inscription) et l'encadrement qui existe, l'office se devait de prendre en charge ces jeunes avides de continuer leur cursus scolaire. Au-delà des inquiétudes soulevées par les parents subsistent d'autres iniquités. Pour se présenter aux examens du baccalauréat on continue d'exiger des potentiels candidats le paiement de frais supérieurs à ceux que versent les scolarisés de l'enseignement général. Face au rush que l'on a constaté sur place devant les portes de l'ex-CNEG, le directeur nous a fait savoir qu'il a «sollicité les autorités de certaines daïras et le directeur d'académie pour pouvoir installer des bureaux d'informations à l'intention des candidats pour mieux expliquer la démarche». Le personnel de l'office, qui devait intégrer le nouveau siège en mai dernier, continue de patienter et de prier pour que la vieille structure ne s'ébranle pas davantage. La nouvelle infrastructure centralisée n'avance pas comme souhaité du fait d'impayés à l'entreprise de réalisation. Son taux d'avancement est estimé à 60%. Selon notre source, «une commission d'arbitrage, constituée de membres du ministère des Finances et de ceux de l'Education plancheraient sur le cas de ce projet».