Des bonbons et des morceaux de chocolat sont écoulés en grande quantité dans des sachets et des boîtes ne portant aucune étiquette. Aucune référence n'est faite ni aux fabricants ni aux composants de ces confiseries vendues sur des étalages informels dans plusieurs marchés de la capitale. «Ce genre de produits est écoulé facilement durant la période de fin d'année», fera remarquer un vendeur qui indique que ces sucreries sont fabriquées dans des confiseries ou par des ménagères et qu'elles ne représentent aucun danger pour la santé des consommateurs. L'UGCAA, elle, dénonce le «laxisme» des autorités : «Personne ne connaît la provenance de ces confiseries, et le plus grand danger est le fait qu'on ne peut pas s'assurer si les ingrédients ne sont pas périmés», s'inquiète M. Boulenouar, porte parole de l'UGCAA, qui n'a pas manqué de préciser que les services de contrôle ne s'occupent pas de ce genre de produits écoulés sur le marché informel.