Les habitants de la cité CNEP/APC de Beni Amrane se plaignent des infiltrations des eaux pluviales à cause de l'usure du système d'étanchéité des toits des bâtiments. «Les conséquences sont telles qu'on craint même des risques d'électrocution», s'inquiètent des habitants qui regrettent que leurs bâtiments n'aient pas bénéficié d'une nouvelle étanchéité suite au séisme du 21 mai 2003. Les seuls concernés dans ce problème sont souvent les locataires des derniers étages, et ceux-ci, généralement deux par immeuble, n'ont pas les moyens, à eux seuls, de réaliser tous les travaux d'étanchéité d'une terrasse d'un bâtiment. A la cité des 100 logements, les caves sont inondées par les eaux usées, alors que des tas de détritus, charriés par les eaux pluviales, en ont envahi les caves en bouchant encore tous les regards du réseau d'assainissement. Les services d'hygiène de la commune ne semblent pas préoccupés outre mesure pour intervenir malgré des réclamations des résidants. Ceux d'autres cités encore (les 100 logements, les 50 et autres la «cité Une»), se plaignent du non revêtement des ruelles et de l'état boueux de la plupart des accès.