La semaine de Tissemsilt, organisée par la conservation du festival local des arts et des cultures populaires, clôturée hier, à la maison de la culture Mohamed Laïd El Khalifa, n'est pas passée sans attirer un public nombreux et, surtout curieux. Une occasion idoine pour les Constantinois aussi pour découvrir la culture et les traditions d'une région qui demeure, faut-il le souligner méconnue. Pourtant, la wilaya de Tissemsilt, dépendant de la wilaya de Tiaret avant le découpage administratif de 1984, et située au cœur de l'Ouarsenis à 280 km d'Alger, est très riche en vestiges archéologiques, notamment ceux de Taza à Bordj Emir Abdelkader, Khemisti et Sidi El Antri. Ceci sans oublier les fameuse stations thermales de Theniet El Had et Bordj Bounaâma, et surtout les magnifiques chutes d'eau de Sidi Slimane. Pour l'histoire, la région qui a enfanté Si Mohamed Bounaâma dit El Djilali, ancien chef de la zone III de la wilaya IV historique, a été le théâtre de pas moins de six batailles durant la guerre de Libération nationale.