Le déficit en matière d'infrastructures éducatives à Aïn Azel, tous paliers confondus, demeure la première préoccupation de la région. En effet, les communes de Aïn Lehdjar, Beïda Bordj et Bir Haddeda, sont les plus concernées par les perturbations scolaires. Même si la daïra compte 6 lycées, 15 CEM et 78 écoles, elle ne parvient toujours pas à régler le problème de la surcharge des classes. A titre d'exemple, l'unique lycée de Aïn Lehdjar, conçu uniquement pour 700 élèves, en accueille près de 1200. Par ailleurs, la restauration des élèves fait face à des projets non achevés, et d'autres qui n'ont même pas été entamés. Le transport est un autre casse-tête, puisque les enfants scolarisés souffrent le martyre avant de rejoindre leurs classes. Les projets en suspens, telle la réalisation de 3 cantines aux écoles de Chaouch Saleh, Sayeh et Chouaoura, ainsi que la construction de nouvelles écoles primaires, comme celle de la mechta H'Madcha, sont confrontés au manque d'assiettes foncières, lequel constitue la principale raison de ces entraves.