Les usagers des lignes de l'Entreprise de transport urbain et sur urbain d'Alger (Etusa) sont sérieusement pénalisés depuis le début de l'application du nouveau système de paiement. Les retards et l'anarchie sont devenus quasi quotidiens et les agents de cette société n'arrivent plus à maîtriser la situation. En fait, les clients, au lieu de monter dans le bus, payer leur ticket et rejoindre leur lieu de travail, se trouvent, depuis plusieurs semaines, obligés d'attendre durant plus de 20, voire 30 minutes des départs inespérés. Et pour cause, l'opération d'enregistrement des tickets électroniques est très lente. Les citoyens sont ainsi contraints de patienter durant plusieurs minutes sur la chaussée, le temps que le receveur remette le fameux ticket au client et encaisse l'argent, une opération qui provoque des files d'attente et des cohues insupportables. Les usagers ne peuvent accéder au bus que par la porte arrière, ce qui complique encore davantage la situation. Les citoyens se trouvant à l'intérieur du bus doivent faire preuve de patience puisque le véhicule ne démarre que lorsque tous les voyageurs sont munis de leurs tickets. A Ben Aknoun, au Champ de Manœuvres, à Gué de Constantine ou à la Grande-Poste, pour ne citer que ces stations, les usagers sont indignés et demandent l'annulation de ce système ou alors trouver, en urgence, une solution pour assurer la rapidité du service.