La rhinite allergique, une affection fréquente qui touche 30% de la population mondiale, a été au centre de l'intérêt d'une rencontre scientifique organisée par le laboratoire MSD. Cette réunion, qui s'est déroulée à Alger, a regroupé plus de 150 praticiens spécialistes et généralistes et a été encadrée par le Professeur Hasbellaoui Mokhtar du CHU de Tizi Ouzou. Les recommandations nationales et internationales, relatives au diagnostic et à la prise en charge de cette maladie, ont été les thèmes débattus au cours de cette journée.Selon les spécialistes, 20% des rhinites allergiques font un asthme dans les deux ans.Par ailleurs, la rhinite allergique multiplie par huit le risque d'asthme. De par son impact sur la qualité de vie, du coût de sa prise en charge, de ses complications et surtout de sa comorbidité avec la maladie asthmatique, la rhinite allergique est devenue un véritable problème de santé publique. 75 % des asthmatiques ont une rhinite allergique, qui est considérée comme facteur de gravité et déstabilisant le contrôle de l'asthme. De tout l'arsenal thérapeutique existant, la corticothérapie nasale apporte le meilleur résultat, estime le Professeur Hasbellaoui. Evoquant le corticoïde nasal Nasonex qui vient d'être lancé en Algérie, le conférencier affirme que celui-ci apporte plus de solutions tant pour le praticien que pour le patient. Un autre point fort qui démarque Nasonex des autres corticoïdes nasaux est son utilisation chez l'enfant dès l'âge de trois ans, ce qui, jusque-là, laissait le praticien sans solutions pour cette tranche d'âge. Pour rappel, cette rencontre scientifique vient couronner une série de réunions qui ont eu lieu à travers plusieurs wilayas du pays.