De petites fuites non réparées ou le fruit d'une mauvaise installation, ajoutées à l'absence d'aération, font accumuler du gaz et concourent à des explosions aux dégâts, trop souvent incommensurables. «99% des cas d'accidents domestiques dont les explosions ou émanations d'oxyde de carbone dans les foyers sont induits par des travaux de réalisation interne bâclés et des travaux entrepris par des bricoleurs», explique le directeur de Sonelgaz, M. Boukram Farid en marge de la clôture de journées d'information et de sensibilisation sur la bonne utilisation du gaz de ville. De petites fuites non réparées ou le fruit d'une mauvaise installation, ajoutées à l'absence d'aération, font accumuler du gaz et concourent à des explosions aux dégâts, trop souvent incommensurables. C'est, d'ailleurs, pour réduire les effets de tels désastres que des éléments de Sonelgaz, en collaboration avec la protection civile, la direction de la jeunesse et des sports et l'association «Hawae Wa Tefl» ont joint leurs efforts pour sillonner quelques localités rurales dont celles ayant tout récemment bénéficié du gaz de ville. «1350 personnes ont été touchées directement lors de cette caravane», explique Rimone, la chargée de communication de Sonelgaz. Notre interlocutrice, qui s'est chargée d'élaborer un rapport de synthèse sur le phénomène des accidents domestiques liés à l'emploi du gaz de ville ou de l'énergie électrique, fait savoir : «notre but est de faire connaître d'une manière visuelle tout ce qui est lié aux risques du gaz, insister sur les règles de sécurité et associer le maximum d'associations à s'impliquer». Le représentant des pompiers a abordé, lui, «le secourisme d'urgence» et «la formation diplômante engagée par la direction qui suscite un engouement réel». Sur les 13 dernières interventions s'agissant des accidents liés au gaz, la protection, dira-t-il «déplore le décès d'une personne âgée de 52 ans et habitant Sonatiba». À Frenda, les secours rapides ont épargné à 26 élèves d'un collège les conséquences d'une asphyxie. Le gaz butane, très prisé par les ménages, tue lui aussi. Madame veuve Trari, qui habite la cité Botto, reste la dernière victime enregistrée.