Diego Maradona en veut à tout le monde et personne n'échappe à ses critiques qui valent parfois le détour. L'ancien sélectionneur de l'équipe d'Argentine, Diego Maradona, a affirmé dans le quotidien argentin Clarin qu'il rêvait toujours d'un retour à la tête de l'Albiceleste, mais pas tant que le président de la Fédération argentine, Julio Grondona, sera en fonction. Maradona en a également profité pour charger Sergio Batista, son remplaçant en sélection, ainsi que Carlos Bilardo, son adjoint lors du dernier Mondial et, accessoirement, son ancien entraîneur lors de la Coupe du monde 86 remportée par l'Argentine : «Oui, la sélection me manque, a confessé El Pibe de Oro. Mais quand les autres seront partis. Grondona est complètement gaga. Batista, la première chose qu'il fait en arrivant, c'est de faire la paix avec Riquelme qui nous a laissé tomber sans explication. Quant à Bilardo, il me fait de la peine, c'est une poule mouillée, une statue, les jeunes rigolent de lui, demandez à Messi ! Ils ne me manquent pas.» L'ancien sélectionneur de l'Albiceleste a livré une interview en forme de règlement de comptes. Et personne n'est épargné, la Fédération argentine, le DTN Carlos Bilardo ou encore le club de Boca Juniors...Quand Diego Maradona se lâche, tout le monde en prend pour son grade... Dans l'interview, El Pibe de Oro a mis un taquet à tous ceux qu'il considère comme ses ennemis. A commencer par le club de Boca Juniors qui a préféré confier le poste d'entraîneur à Julio César Falcioni plutôt qu'à Diego, alors que celui-ci s'était récemment positionné pour récupérer le poste. Il a expliqué se sentir trahi par son ancienne équipe et a fustigé le choix du président Jorge Amor Ameal qui a penché vers la solution Falcioni, alors que celui-ci n'était «qu'un gardien de but», dixit Maradona. Autre cible de la colère «maradonesque», le président de la Fédération argentine (AFA), Julio Grondona, ainsi que le directeur technique national qui a refusé de prolonger son contrat à la tête de l'Albiceleste, Carlos Bilardo. «Oui, la sélection me manque. Mais les autres (Julio Grondona et Carlos Bilardo, ndlr) ne me manquent pas...», a lâché Maradona avant de balancer un premier missile en direction de Bilardo : «C'est une statue qui n'apporte rien, personne ne le connaît, il ne représente rien. Les jeunes joueurs ne le comprennent pas, les cadres de l'équipe encore moins. Il devrait se retirer.» Puis, avec la paranoïa qui le caractérise depuis la fin de la Coupe du monde, El Pibe de Oro s'attaque à Grondona qui «m'a dit qu'il m'appuierait, que les portes de la Fédération seraient toujours ouvertes et, à la première occasion, il me jette». Le verbiage de Diego vaut toujours autant le détour. Maradona a eu à répondre méchamment à Pelé et à Platini tout récemment. Diego Maradona n'a pas mâché ses mots en conférence de presse lorsqu'un journaliste lui a rapporté les propos de Pelé. Ce dernier, qui avait déclaré que l'icône nationale argentine avait accepté le poste de sélectionneur car il avait «besoin d'un boulot et d'argent», a répondu que «la place de Pelé est dans un musée». Quant à Michel Platini, qui avait, lui, affirmé, il y a quelques jours, que Maradona était plus un joueur qu'un entraîneur, le coach argentin a rétorqué que son «entente avec le président de l'UEFA n'a jamais été extraordinaire. On sait comment sont les Français. Ils se croient plus forts que tout le monde.»