Très attendu par la population de toute la daïra de Maâtkas, le projet de réalisation d'une sûreté dans cette circonscription est toujours en chantier. Il convient de souligner que c'est l'ex-immeuble, devant abriter la future Maison de la poterie, qui a été réaffecté pour la DGSN pour les besoins d'un commissariat. Les autorités locales ont dû « sacrifier » ce bâtiment pour cette perspective, et ce, face à la pression exercée par la société civile pour l'implantation d'une sûreté de daïra dans la circonscription. La réaffectation de cette future Maison de poterie pour la police n'a soulevé aucune protestation de la part du mouvement associatif dès lors que tout le monde était unanime à considérer que le rétablissement de la sécurité dans cette région constitue une priorité. Il faut souligner qu'hormis les deux détachements de la garde communale implantés dans les deux chefs-lieux (Souk El Khemis et Souk El Thenine) ainsi que l'unité de police occupant l'ex-siège de la brigade de Gendarmerie nationale, aucun autre service de sécurité, doté de pouvoirs judiciaires, n'existe dans la daïra. Pour déposer une plainte, par exemple, le citoyen de Maâtkas est contraint de le faire au niveau de la brigade de Gendarmerie nationale sise à Tirmitine, territoire relevant de la daïra de Draâ Ben Khedda. Entre autres plaidoyers pour l'implantation d'un commissariat de police dans cette localité, c'est l'insécurité grandissante que vit la région située entre trois maquis du GSPC, en l'occurrence El Maj au Sud, Amjoudh au Nord et Boumahni à l'Ouest. Pis, cette région est en proie à un autre fléau sécuritaire et non moins nuisible, à savoir le grand banditisme.