Suite à l'annonce faite par le chef de sûreté de wilaya, M. Mohamed Serier, lors de la conférence de presse qu'il a tenue le 15 janvier et relative, entre autres, au redéploiement des services de police à travers tout le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou, l'opinion publique locale au niveau de la circonscription de Maâtkas ne cache plus sa satisfaction, particulièrement avec cette nouvelle de la mise en place d'une sûreté de daïra avant mai 2006. Il convient de préciser que Maâtkas, dotée de quelque 50 000 habitants, reste parmi ces 5 fameuses daïras qui ne disposent toujours pas de sûreté (Makouda, Ouacifs, Ouaguenoun, Beni Yenni et Maâtkas). Cette région, faudrait-il le rappeler, demeure très vulnérable en matière de sécurité surtout qu'elle est sise entre pas moins de 3 maquis du Gspc, en l'occurrence Amjoudh au nord, Elmaj au sud et Boumahni à l'ouest. Pis, le grand banditisme est notoire dans cette collectivité où les vols qualifiés, les agressions à arme blanche et autres délits sont enregistrés au quotidien à la faveur donc de l'absence des services de sécurité compétents. Il mérite de souligner que c'est déjà depuis des lustres que les autorités locales, soutenues par la société civile, revendiquent ce commissariat. Pour cette perspective, il a fallu à l'APC de faire “don” à la Dgsn du siège de la future maison de poterie pour les besoins donc de l'implantation de cette sûreté de daïra tant réclamée. Actuellement, les travaux sont en cours pour son achèvement et d'aucuns ne cessent de s'interroger si cette infrastructure serait réceptionnée au moment annoncé (mai 2006). En tout état de cause, la population aura pris acte de l'engagement du chef de sûreté de wilaya quant à cette mise en place de cette Sûreté de daïra pour le mois de mai prochain. Et la mine est plutôt à l'optimisme en attendant cette implantation de la police judiciaire dans cette circonscription en proie à une déliquescence de la sécurité dans son territoire. Beaucoup de tragédies, voire de drames se sont produits depuis 2001 dans les deux communes de la daïra en raison principalement donc de la dégradation du climat sécuritaire. M. Ouziane