Dans cette rencontre, le round d'observation aura duré toute une mi-temps qui a été sans attrait, mais intelligemment gérée par les Harrachis, qui se sont contentés de faire circuler le ballon entre eux et d'en priver les Khroubis endormis sur ce faux ryhtme imposé par les visiteurs. Les poulains de Charef n'ont d'ailleurs pas manqué d'opérer quelques accélérations sur le flanc droit par Djeghbala, dont l'une a failli faire mouche à la demi-heure de jeu, si Yachir avait su mieux armer et orienter son coup de tête. En seconde période, les locaux, gonflés à bloc par Tebib, se montreront plus combatifs que lors de la première période. L'ouverture du score interviendra 5 minutes après la reprise, après que Gil profitant d'une belle remise de Bounab, envoie un tir foudroyant à ras de terre et contre lequel Doukha n'a pu rien faire. Soulignons, enfin, l'excellente prestation du keeper khroubi, Benkhodja, qui sur une action chaude, 71', a sauvé sa cage en deux temps, puisqu'il déviera une première fois le tir de Yachir dans un angle fermé, sauvant tout de suite après une seconde balle sur sa ligne de but suite à un tir du remplaçant Benayachi. Khroub a pris trois points précieux sans que la prestation soit aussi séduisante que d'habitude. Les journalistes malmenés au Khroub Encore une fois, nous avions vécu, hier, mille péripéties avant et pendant la rencontre qui s'est déroulée au stade Abed Hamdani de Khroub. Bien que munis des nouvelles cartes de la Fédération algérienne de football, qui donnent normalement accès direct au stade, les agents en faction devant le portillon, habituellement reservé aux journalistes, s'obstineront à nous interdire d'entrer en compagnie d'autres collègues, au seul motif que nous n'avions pas d'ordre de mission, sachant qu'habituellement le badge de la Fédération suffit amplement, sauf en cas de huis clos. Ayant reçu en catastrophe les ordres de mission, faxés à partir de nos rédactions respectives, nous avons pu finalement rejoindre «la tribune réservée à la presse» embusquée derrière les supporters et bondée d'indus occupants. Le comble sera atteint lorsque deux de nos confrères manquent de peu d'être agressés par ces mêmes supporters, n'était l'intervention des agents de l'ordre. Le modeste lieu qui nous servait de tribune sera partiellement saccagé par des dizaines de supporters en furie, qui ont proliféré menaces et injures à l'encontre de tous les collègues. Il est clair qu'au niveau de «notre tribune» au stade Abed Hamdani et du fait de sa proximité des supporters, nous demeurons otages de l'humeur de certains d'entre eux. Il est plus que temps que nous ayons une tribune isolée.