- Oued Ahtmania (Mila): Un incendie ravage un dépôt de bois Un incendie s'est déclaré, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans une usine de bois au centre-ville de Oued Athmania, au sud de la wilaya de Mila, a indiqué la direction de la Protection civile de la wilaya. Les flammes ont détruit 650 000 plaques de bois, en plus de quatre voitures utilitaires et une grande machine de menuiserie, en dépit de l'intervention énergique des agents de la Protection civile. L'intervention sans relâche de plus de 50 agents et officiers issus de 4 unités de la Protection civile (Mila, Chelghoum Laïd, Grarem et Téleghma), outre ceux du poste avancé de Oued Athmania, a permis de maîtriser les flammes et de sauver une habitation voisine de deux étages, une scie industrielle, 200 tonnes de bois, un engin de manutention, un camion Sonacome, six bureaux administratifs et des billets de banque en monnaie nationale. On déplore un blessé léger parmi les agents de la Protection civile, alors qu'un gardien de l'usine est en état de choc. - France : Pagaille à l'aéroport de Roissy La neige et le gel ont provoqué hier une pagaille monstre à l'aéroport parisien de Roissy, le troisième d'Europe, avec des centaines de vols annulés et des dizaines de milliers de passagers bloqués qui redoutent de passer Noël dans une aérogare. Symbole de cette désorganisation : 2000 personnes ont passé la nuit de jeudi à vendredi dans les aérogares transformées en dortoirs géants à l'aide de lits de camp ou de fins matelas posés à même le sol. Hier, dans le plus grand aéroport de France, situé au nord de Paris, 50% des vols ont été annulés dans la matinée, 35% pour le reste de la journée, à la demande de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) qui avait déjà demandé une réduction de 20% des vols la veille. Au total, 670 vols ont déjà été annulés sur les 1160 programmés. Un avion représentant en moyenne 150 passagers, environ 100 000 personnes seraient donc concernées. - Israël: Vague de migrants africains Le gouvernement israélien prévoit de créer un grand centre de rétention près de la frontière avec l'Egypte où les immigrés seraient nourris et logés, mais n'auraient pas le droit de travailler. Quelque 35 000 migrants africains se sont installés illégalement en Israël depuis quatre ans, selon le ministère de l'Intérieur. Le gouvernement israélien estime que les migrants ne sont pas des réfugiés ayant fui des persécutions, mais sont venus pour des raisons économiques et pense donc que s'ils se voient interdire de travailler, ils ne viendront plus en Israël. L'Etat hébreu a aussi commencé la construction d'une barrière de sécurité de 250 km le long de la frontière avec l'Egypte, afin de bloquer les principales voies d'entrée des clandestins. La vague des clandestins «grossit et menace les emplois des Israéliens. Elle modifie le visage de l'Etat et nous devons la stopper», avait déclaré, le 28 novembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.