Des habitants de la commune de Salah Bouchaour ont tenu à faire part d'un ensemble de revendications. En premier lieu, ils demandent la réouverture de la maternité, fermée depuis plusieurs années. «Nous ne croyons plus à ces arguments, avancés à chaque fois, pour la laisser fermée. Les femmes enceintes vivent le calvaire en se trouvant obligées à chaque fois d'accoucher à El Harrouch. Plus grave encore, le centre de santé de notre commune ne dispose même pas d'une ambulance pour faciliter les transferts d'urgence. La réouverture de cette structure reste une priorité pour nous», ont-ils affirmé. Le manque de transport est un autre problème enduré au quotidien. «Il n'y à pas de desserte entre notre commune et le chef-lieu de wilaya. Nous sommes contraints d'attendre le passage des transporteurs assurant la liaison El Harrouch-Skikda pour prétendre disposer d'une place. On passe un temps fou à attendre les fourgonnettes de transport public (les fameux J9) d'El Harrouch, lesquelles transitent par notre commune souvent pleines à craquer. Cette situation nuit essentiellement aux travailleurs devant rejoindre leurs postes à Skikda». Pour faire part de ces problèmes au P/APC, plusieurs tentatives de le joindre ont été vaines: au standard on nous répond à chaque fois qu'il est sorti. Idem pour ses adjoints, alors que pour le secrétaire général de la mairie, on nous «balance», tout le temps, qu'il est en réunion à la daïra.