L'association de la cité Cheffara, dans la commune de Salah Bouchaour, a tenu, à travers une lettre adressée aux autorités locale, à dresser l'état, jugé inquiétant de leur localité. Plusieurs anomalies ont été ciblées, bien que les signataires aient surtout tenu à insister sur « l'état détérioré de l'unique route reliant la cité au centre-ville », ajoutant que « cette route a fait l'objet d'une réfection, il y a déjà plus de 20 ans, et a de nouveau subi les affres des travaux d'AEP. Cette situation a d'ailleurs découragé les transporteurs à desservir cette cité implantée sur les hauteurs ». Tout en rappelant que Cheffara abrite plus de 1000 habitants, l'association met en exergue le problème d'eau dont souffre leur cité, disant : « Vu son implantation sur les hauteurs, notre cité abrite pas moins de 4 réservoirs qui desservent tous les habitants de Salah Bouchaour, mais pas notre localité ». Le problème du gaz de ville a également été cité, tout comme l'éclairage public qui serait, d'après la lettre des citoyens, inexistant puisque rapportent-ils « le projet relatif dont avait bénéficié Cheffara, il y a quelques années seulement a été détourné au profit d'une autre localité ». En conclusion, les habitants de Cheffara demandent l'intervention de la wilaya car, « toutes les portes sont restées fermées devant nous », ont-il écrit.